Bien que l’on soit en peine de trouver une homogénéité à l’intérieur de ce qu’il est convenu de considérer comme une seule et même langue, la théorisation et l’enseignement de la traduction se fondent par convention sur l’idée que la langue est une entité relativement stable, aux frontières bien définies. Cet article, de caractère exploratoire, cherche à expliciter le contexte historique dont est issue la notion conventionnelle de langue utilisée en traduction, ce qui amène à se demander comment une conception de la langue qui reconnaîtrait le métissage linguistique pourrait modifier notre conception de la traduction et de son enseignement.
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